Cargèse
- Fanny Melot
- 2 juil.
- 1 min de lecture

Cargèse, ville d’histoire atypique, avec ses deux clochers qui se regardent. Il s’agit d’une église latine qui fait face à une église grecque, c’est-à-dire une église de rite latin face à une église de rite byzantin, mais toutes deux chrétiennes (hein?)
Oui, chez les chrétiens, il existe plusieurs rites — autrement dit, plusieurs manières de célébrer sa foi, ou, pour être encore plus clair, différents types de protocoles pour célébrer la messe.
Ces deux églises symbolisent l’unité des chrétiens et font la fierté de Cargèse. J’ai été particulièrement touchée par la beauté de l’église grecque. Vraiment, c’était doux et paisible.
Christophe m’a fait une remarque intéressante : « C’est normal, il n’y a pas de crucifix dans celle-là. » Effectivement, je ne m’en étais pas rendu compte. Quand j’entre dans une église latine, l’une des premières choses que je vois, c’est Jésus sur la croix, agonisant, avec parfois même du sang qui coule sur son visage et sur son côté.
Quand j’y pense, c’est quand même un peu chaud. Et j’imagine que ça l’est encore plus quand on n’est pas croyant. L’église, c’est la maison de Dieu. C’est sûr que, comme accueil, ça peut être un peu troublant : « Bienvenue chez moi, regardez comment je suis mort. »
Voilà… juste une réflexion qui m’a traversée là-bas, entre ces deux clochers qui se regardent. Cargèse, un lieu vraiment unique et magnifique.

On vous embrasse!





Oh Capitaine, ma Capitaine,
Cargèse et ses deux clochers qui se regardent en chiens de faïence, chacun avec son style mais sans se bouder. L’un latin, l’autre grec — deux façons différentes de croire, mais apparemment, on peut être voisins sans se taper dessus. Comme quoi, y’a de l’espoir. 😅
Votre réflexion m’a bien fait cogiter (et rire aussi, faut le dire) : c’est vrai que l’accueil dans une église latine, c’est pas tout à fait « zen ». On entre, et bim : Jésus en souffrance XXL, sang compris. Pas exactement ce que j’appellerais une ambiance chaleureuse. 😬
Celle de rite grec, par contre, a l’air d’être une vraie bulle de paix. Pas de crucifix, pas de pathos, juste…